Ce que j’appelle oubli

Création 2012

Pièce pour 6 danseurs et 1 comédien
Texte Laurent Mauvignier, Ce que j'appelle oubli
Chorégraphie / mise en scène Angelin Preljocaj
Musique 79D
Scénographie et costumes Angelin Preljocaj
Création lumières Cécile Giovansili-Vissière
Narrateur Laurent Cazanave
Assistant, adjoint à la création artistique Youri Van den Bosch
Choréologue Dany Lévêque
Danseurs à la création Aurélien Charrier, Fabrizio Clemente, Baptiste Coissieu, Carlos Ferreira Da Silva, Liam Warren, Nicolas Zemmour
Production Ballet Preljocaj
Ce spectacle est disponible avec une adaptation en LSF (un interprète-comédien LSF doublant le comédien à l'avant-scène). Ces adaptations ont été réalisées au Théâtre du Pavillon Noir (Aix-en-Provence) en décembre 2013 et au Théâtre Liberté (Toulon) en février 2014.
Coproduction Biennale de la danse de Lyon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Durée 1h25
Première le 15 septembre 2012 à la Biennale de la danse de Lyon

Ce que j'appelle oubli de Laurent Mauvignier

2011, 64 pages, Éditions de Minuit

« Quand il est entré dans le supermarché, il s'est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l'a bue. À quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certain, en revanche, c'est qu'entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l'ont arrêté, personne n'aurait imaginé qu'il n'en sortirait pas. »

Cette fiction est librement inspirée d'un fait divers, survenu à Lyon, en décembre 2009.

« J’ai découvert Ce que j’appelle oubli de Laurent Mauvignier dès sa sortie aux Éditions de Minuit. La forme même du texte immédiatement m’a passionnée. C’est une unique phrase, une longue phrase interminable qui imbrique le jeu des corps et la structure littéraire d’une façon radicale.
Cette matérialisation de la chair rend le texte très sensuel. Il est habité corporellement, avec des textures très diverses ; le corps agressif, vif, violent, le corps plus lascif, sensuel, malsain, amoureux…

Mais le corps chez Mauvignier est également politique. Plusieurs questions sont posées, une profonde réflexion sur l’exclusion, la marge, la société, le consumérisme, tout cela à travers le dialogue silencieux des corps.

J’ai pensé que la danse pouvait s’emparer du sujet, en mettant en perspective le récit, et en déployant une écriture chorégraphique qui lui serait spécifique.
Et puis évidemment il faudra faire entendre ce texte, extrêmement âpre, sans concession, dans son inexorabilité, dans sa beauté et dans son émotion. »

Angelin Preljocaj

LA PRESSE EN PARLE


« Certaines scènes, superbes, restent en mémoire bien après le final. »
Les Echos

« Le texte est dit, les mots sont dansés. (…) Un spectacle saisissant et poignant comme un long cri. »
Madame Figaro

« « Longue phrase chorégraphique, du ressassement allant du détail aux ensembles, Ce que j’appelle oubli déporte la danse dans un univers inconnu. (…) Stupéfiant. »
Libération

« Sans s’attendrir sur le sujet ni jouer les moralistes, Angelin Preljocaj construit une chorégraphie qui fait bien plus que dénoncer la violence ordinaire de notre monde contemporain. »
Les Inrockuptibles

« Éblouissant pas-de-deux que celui du chorégraphe Angelin Preljocaj et de l’écrivain Laurent Mauvignier dans Ce que j’appelle oubli. Sur ce texte syncopé autour d’un fait divers terrifiant, Angelin Preljocaj essore les mots et les gestes pour faire surgir la férocité de l’humain. »
Le Monde

Autour de la création