À partir de l'imagerie tirée du réalisme socialiste, Angelin Preljocaj crée un langage chorégraphique exprimant les différentes facettes du héros. Le mythe du héros suscite en nous des sensations souvent ambiguës et contradictoires mais toujours paroxysmiques. Il est à la fois un personnage public, universellement reconnu, et profondément isolé, seul face à ses actes. Il suscite le sublime et le dérisoire, l'identification et le rejet. Il est créateur de l'événement, agit pour et par l'exemple.
En mêlant le style monumental du décor à l'expression géométrique de la chorégraphie, l'univers de la pièce prend sa vraie dimension poétique.
« L'appel du Héros est au plan spirituel le moteur de l'évolution créatrice. L'action héroïque est stimulatrice de l'émotion et de la création. Elle est aussi l'abnégation de l'individu face aux événements. »
LA PRESSE EN PARLE
« S’inspirant du réalisme socialiste et des films d’Eisenstein (Le Cuirassé Potemkine surtout), le chorégraphe invente un langage sec et beau, une cristallisation gestuelle d’une redoutable efficacité… »
Le Monde
« Nerveuse, sèche, inventive, la chorégraphie est remarquable aussi bien dans la gestuelle individuelle que dans les figures géométriques qu’elle compose et recompose sans cesse… »
Le Monde