« L'idée de cette création lui vient après un voyage qu’il effectue, il y a plusieurs années, dans le désert situé entre l'Égypte et l'Israël. La sensation de se trouver là comme un point névralgique du globe, de toucher là son point sensible, d'approcher au plus près la carcasse du monde ; l'anatomie du monde, débarrassée de toute parure, mise à nue dans ce désert, apparue comme un corps démuni du monde, vient à lui avec ces mots je suis, ici, comme sur la peau du monde. Aucune photo pour témoigner de cette expérience, pas un dessin, pas de note pour fixer l'émotion que procurent alors des promenades effectuées à l'aube, vers quatre heures du matin, quand sur la peau du monde il marche, se figurant à l'aube du monde ; il s'assoie, il écoute et, contre elle, frotte sa peau... »
LA PRESSE EN PARLE
« Les faits et gestes sont ciselés, nickel. Angelin Preljocaj livre un travail d’orfèvre. »
L’Humanité
« L’ensemble du spectacle, où les lumières et les musiques jouent un rôle essentiel, constitue une symphonie du monde, univers impressionniste, délité, recomposé comme les dunes poussées par le vent. »
Libération
« De grands ensembles géométriques, debout ou couchés au sol et tirés au cordeau, alternent avec des duos complexes, parfois légèrement teintés de tendresse ou d’humour, comme l’excellent duo des centaures. »
Le Figaro