« Le corps, lieu privilégié des phantasmes possède en lui tous les signes, il est à même de prodiguer une infinité de sens, de se laisser décrypter à plusieurs niveaux, ou encore, comme une poupée gigogne de cacher un sens par un autre.
Dans Liqueurs de Chair, le propos serait de tirer du corps une jubilation sensuelle et érotique au point de l'emmener aux limites du basculement des sens.
Cette transformation, véritable réaction chimique (au sens de la distillation, de la macération), m'évoque une sensation suave à l'extrême mais qui contient en elle l'ivresse des abîmes car toujours aux abords de cet instant de fragilité extrême où l'exaltation du corps touche à son paroxysme, là où tout bascule vers l'irrémédiable, vers l'anéantissement de l'âme, là où la mort se démasque et d'où la chair commence à sécréter doucement cette substance sucrée et enivrante qui peut perler à travers la peau comme la sueur, le sperme, les larmes et le sang.
Les surréalistes le savaient bien, eux qui ont fait de l'érotisme leur muse privilégiée, que ce précipité de sentiments troubles et de mouvements échappés, est la liqueur séminale de la création. »
LA PRESSE EN PARLE
« L’érotisme comme ascèse, troublée, l’érotisme comme extase charnelle ; voilà quelles sont les humeurs et les liqueurs distillées par Angelin Preljocaj. »
L’Humanité
« Preljocaj vous fait pénétrer dans un univers où se distillent les émanations du désir et du plaisir. »
Télérama
« Les corps, toujours en mouvement, sont à l’affût de sensations et d’émotions, à la fois désirées et rejetées. La danse est écrite en un seul élan, précise, crue. »
Le Monde
« Liqueurs de chair met à nu toutes les phases que traverse un couple de la naissance d’un amour à sa mort. »
Var Matin