Angelin Preljocaj signe une nouvelle création pour le Ballet de la Scala de Milan, une première mondiale dans le cadre du cycle vertueux et stimulant des ballets sur musique de chambre orchestré par le Théâtre de la Scala.
Pour la première fois, le chorégraphe choisit de travailler sur une œuvre de Franz Schubert, Die Winterreise (Le voyage d'hiver), chef-d’œuvre du compositeur autrichien. Sur des poèmes de Wilhelm Müller, une partition pour piano et voix dont on connaît la profonde mélancolie et dont les épisodes rythment la marche désespérée d'un homme éconduit par sa bien-aimée. Une plongée dans l’univers poétique des lieder dont la charge émotionnelle emporte les spectateurs dans l’abîme d’un voyage intérieur.
« Les projets sur de la musique de chambre créent, de par leur structure, une complicité entre les musiciens, les danseurs et le public ; comme un triangle magique. Bien plus qu’avec un grand orchestre.
C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi Winterreise : les 24 lieder de Schubert composent une atmosphère intime que je voudrais partager dans ce voyage d’hiver. Qui est, en fait le voyage de la vie. Je l’imagine comme un jardin d’hiver, un lieu où l’hiver est présent, mais où les prémices des autres saisons le sont également. Un laboratoire expérimental de la vie. »
LA PRESSE EN PARLE
« Une écriture chorégraphique délicate et dense, un trio magique entre pianoforte, chant et danse : avec Winterreise, Angelin Preljocaj a émerveillé le public. »
AFP Mondiale
« À l’unisson, musiciens, danseurs et spectateurs vibrent dans la charge émotionnelle d’un voyage intérieur. »
Danser Canal Historique
« Du sublime à l’érotique, du languissant à l’hystérique, son [celui d’Angelin Preljocaj] Winterreise est trempé dans l’encre noire du désespoir suicidaire des chants brillamment interprétés par Thomas Tatzl. »
Midi Libre
« Cet amoureux de l’écriture qu’est le chorégraphe a réussi à faire du Voyage l’obscur écrin d’une danse chatoyante, d’un éclat funèbre. (…). Déchirant et sensuel. »
La Terrasse