Adel El shafey est de retour au Pavillon Noir avec une nouvelle création, un quatuor qui raconte une reconstruction de soi par la danse.
La volonté de surmonter les obstacles est une mine d’énergie positive !
« Yalla, my friends » est un appel à aller de l’avant. Ensemble ! Pour Adel El shafey, il représente bien plus qu’un clin d’œil à ses origines égyptiennes.
Le chorégraphe y voit une question de dynamisme, d’énergie et de résilience, autant dans ce quatuor que dans sa vie personnelle.
Car Adel El shafey a dû « réapprendre à vivre avec un nouveau corps », suite à l’amputation d’un lobe pulmonaire à l’âge de 21 ans. Si ce bouleversement a modifié sa pratique de la danse et de la création, il a aussi aidé le jeune homme aixois à forger sa singularité et surtout, ne l’a en rien empêché de danser et de se reconstruire. Aussi, il souhaite aujourd’hui partager son optimisme qui l’a aidé à« avancer malgré une galère » en créant Yalla, my friends où quatre danseurs aux expériences très diverses vont cheminer vers la lumière, sur une composition originale.
Originaire d’Aix-en-Provence, Adel El shafey rencontre la danse hip hop, devient interprète de la compagnie Alexandra N’Possee et travaille avec plusieurs chorégraphes de danse contemporaine. En 2015 il fonde avec Maëlle Deral la compagnie Le Scribe.
LA PRESSE EN PARLE
« Adel El shafey au geste souple et acéré, incroyable danseur autodidacte des battles de danses urbaines, a cette rare capacité à pouvoir jouer librement de cette qualité féline immédiatement reconnaissable chez les danseurs hip-hop, la transposer dans de « nouveaux » mouvements ou la faire disparaitre au profit d’autres qualités et postures corporelles. »
Un fauteuil pour l’orchestre