C’est une histoire de rencontres qu’Angelin Preljocaj déroule sous nos yeux avec ce triptyque où il conjugue les étreintes, les retrouvailles et les rendez-vous manqués. Entre duos et duels, sa grammaire chorégraphique est toujours aussi acérée.

L’ange Gabriel approche et c’est avec une grâce vigoureuse qu’il s’empare du corps de Marie dans ce duo féminin devenu emblématique. Rejouant les codes de l’Annonciation, Angelin Preljocaj en fait une œuvre de chaire. Stupéfaction, frayeur, lutte et acceptation traversent la jeune femme. De l’extase sensuelle à la douleur sacrée, nait une ambivalence qui nous va droit au cœur. Avec le duo masculin qui suit, c’est la quête de l’autre que le chorégraphe met en mouvement. Trait d’union ou point de suture ? Cette pièce athlétique interroge notre besoin de relation face au néant de nos solitudes. Enfin, deux couples se déchirent consciencieusement sur des musiques de Bach et Purcell. Dans une mécanique quasi horlogère, ils se croisent, se heurtent et se ratent. Sous la dentelle et la bienséance, danse la dureté des rapports intimes et sociaux.

 

Il n'y a plus de places disponibles à la vente sur internet, nous vous invitons à contacter notre billetterie au 04 42 93 48 14 quelques jours avant la représentation.

 

Dates
jeudi
19 décembre 2024 à 14h30 (scolaire)
jeudi
19 décembre 2024 à 20h00
vendredi
20 décembre 2024 à 20h00
samedi
21 décembre 2024 à 19h00
dimanche
22 décembre 2024 à 15h00
Lieu
Théâtre du Pavillon Noir
Durée
1h35 (avec entracte)
Tarifs
De 10€ à 25€

Distribution / Crédits

ANNONCIATION Création 1995
Durée 20 min
Pièce pour 2 danseuses
Chorégraphie et scénographie Angelin Preljocaj
Musique Stéphane Roy (Crystal Music), Antonio Vivaldi (Magnificat)
Version enregistrée Ensemble international de Lausanne / Orchestre de Chambre de Lausanne (Michel Corboz)
Costumes Nathalie Sanson
Lumières Jacques Chatelet
Spectacle créé en résidence au TNDI - Châteauvallon
Chorégraphie primée au Bessie Award 1997 à la 13ème édition du New York Dance & Performance Award
Entrée au répertoire Ballet de l’Opéra national de Paris en 1996
UN TRAIT D’UNION Création 1989
Durée 30 minutes
Pièce pour 2 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Jean-Sébastien Bach Concerto pour piano No 5 BWV 1056 2e mouvement (largo) interprétée par Glenn Gould et le Columbia Symphony Orchestra
Création sonore Marc Khanne
Costumes Nathalie Fontenoy
Lumières Jacques Chatelet
Commande de la Biennale Nationale de Danse du Val-de-Marne
Coproduction Maison des Arts de Créteil, Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, Alpha – FNAC, Ballet Preljocaj
Avec l’aide à la création du Conseil Général du Val-de-Marne, Ministère de la culture et de la communication, Direction de la Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique) et ADAMI
Entrée au répertoire Ballet de l’Opéra national de Paris en 2003
LARMES BLANCHES Création 1985
Durée 20 minutes
Pièce pour 4 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Jean-Sébastien Bach, Claude Balbastre, Henry Purcell
Bande son Marc Krief
Lumières Jacques Chatelet
Création costumes Annick Goncalves
Adaptation costumes Angelin Preljocaj assisté de Martine Hayer
Fabrication Le Chat Botté Costumier
Chorégraphie primée au forum de l'A.R.I.A.M. Ile-de-France en janvier 1986
Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Aharon Van den Bosch
Assistante répétitrice Cécile Médour
Choréologue Dany Lévêque
Crédits photographiques Un trait d'union, Larmes blanches © Didier Philispart (photos 1, 3, 5,6) / Annonciation © Laurent Philippe (photos 2 et 4)

LA PRESSE EN PARLE


« Pièce maîtresse du répertoire du Ballet Preljocaj,
Annonciation est une œuvre lumineuse, troublante et captivante,
à l’esthétisme rare, qu’il est bon de voir ou revoir, encore et toujours !»
L’œil d’Olivier

« (Un trait d’union) Un superbe duo pour deux garçons sur le thème de la quête de l’autre. »
Le Figaro

« Larmes blanches (…) développe une gestuelle précise et raffinée selon des phases répétitives, interprétées en chœurs ou en canons. Des attouchements, des ébauches de caresses, se figent dans l’étirement d’une arabesque ou d’une révérence. C’est, délicatement suggéré, l’enfermement des passions dans l’ordonnance polie de la danse classique. »
Le Monde

AUTOUR DU SPECTACLE