Six danseurs-hélices dessinent leurs trajectoires sur le célèbre Helikopter-quartet de Stockhausen. Angelin Preljocaj signe une chorégraphie radicale et vrombissante avant de partager sa dernière création surprise.

Glissandi de cordes et sons de turbines envahissent la salle. Nous voici plongés dans un vacarme musical venu du ciel, comme le fut Angelin Preljocaj lorsqu’il découvre le quatuor de Stockhausen. Le compositeur allemand écrit sa partition pour quatre musiciens et quatre hélicoptères en 1995. Sous cette musique qui les mouline, les assomme ou les souffle, les danseurs évoluent. Projetées sur le sol, les vidéos de Holger Förterer les exposent aux rotations de lumière. Dans cet espace entre le ciel et la terre, l’humanité semble résister, comme écrasée mais toujours déployée. La magie du dernier mouvement ouvre alors un silence providentiel à la nouvelle création du chorégraphe. Un peu sonnés par Helikopter et fascinés par la beauté de son épure, vous serez prêts pour découvrir ce dernier opus d’Angelin Preljocaj.

 

Dates
mardi
13 mai 2025 à 20h00
mercredi
14 mai 2025 à 20h00
jeudi
15 mai 2025 à 20h00
vendredi
16 mai 2025 à 20h00
samedi
17 mai 2025 à 19h00
Lieu
Théâtre du Pavillon Noir
Durée
1h20
Tarifs
De 10€ à 25€

Distribution / Crédits

HELIKOPTER Création 2001
Pièce pour 6 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Karlheinz Stockhausen, Helikopter-quartet’ interprétée par Le Quatuor Arditti
Scénographie Holger Förterer
Lumières Patrick Riou
Costumes Sylvie Meyniel
Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Aharon Van den Bosch
Choréologue Dany Lévêque
Commande de la Biennale Nationale de Danse du Val-de-Marne
Coproduction La Criée, Centre Dramatique National de Marseille, Biennale Nationale de Danse du Val de Marne, Maison des Arts et de la Culture de Créteil et du Val-de-Marne, Groupe Partouche Casino Municipal Aix/Thermal, Ballet Preljocaj
Soutiens à la création du Conseil Général du Val-de-Marne
Crédits photographiques Jean-Claude Carbonne

LA PRESSE EN PARLE

 

« Sur des images abstraites qui s’ouvrent et se referment au gré du mouvement (on croit voir les danseurs évoluer sur un lac aux ondes magiques), les six interprètes semblent se courir après, harcelés par une partition gestuelle remontée à bloc. »
Le Monde

 « Avec une précision époustouflante, une vitesse foudroyante parfois, vertigineuse comme les rotations qu’ils s’imposent, avec une constance dans l’ampleur du mouvement, toujours écrasé mais toujours déployé, ils dansent. »
Sceneweb