Six danseurs-hélices dessinent leurs trajectoires sur le célèbre Helikopter-quartet de Stockhausen. Angelin Preljocaj signe une chorégraphie radicale et vrombissante avant de partager sa dernière création surprise.
Glissandi de cordes et sons de turbines envahissent la salle. Nous voici plongés dans un vacarme musical venu du ciel, comme le fut Angelin Preljocaj lorsqu’il découvre le quatuor de Stockhausen. Le compositeur allemand écrit sa partition pour quatre musiciens et quatre hélicoptères en 1995. Sous cette musique qui les mouline, les assomme ou les souffle, les danseurs évoluent. Projetées sur le sol, les vidéos de Holger Förterer les exposent aux rotations de lumière. Dans cet espace entre le ciel et la terre, l’humanité semble résister, comme écrasée mais toujours déployée. La magie du dernier mouvement ouvre alors un silence providentiel à la nouvelle création du chorégraphe. Un peu sonnés par Helikopter et fascinés par la beauté de son épure, vous serez prêts pour découvrir ce dernier opus d’Angelin Preljocaj.
LA PRESSE EN PARLE
« Sur des images abstraites qui s’ouvrent et se referment au gré du mouvement (on croit voir les danseurs évoluer sur un lac aux ondes magiques), les six interprètes semblent se courir après, harcelés par une partition gestuelle remontée à bloc. »
Le Monde
« Avec une précision époustouflante, une vitesse foudroyante parfois, vertigineuse comme les rotations qu’ils s’imposent, avec une constance dans l’ampleur du mouvement, toujours écrasé mais toujours déployé, ils dansent. »
Sceneweb