Cet été, retrouvez le Ballet Preljocaj dans le cadre remarquable du Théâtre de l'Archevêché, au cœur d'Aix-en-Provence pour deux soirées exceptionnelles en plein air.
Six danseurs-hélices dessinent leurs trajectoires sur le célèbre Helikopter-quartet de Stockhausen. Angelin Preljocaj signe une chorégraphie radicale et vrombissante avant de partager, LICHT, sa dernière création surprise.
Glissandi de cordes et sons de turbines envahissent la salle. Nous voici plongés dans un vacarme musical venu du ciel, comme le fut Angelin Preljocaj lorsqu’il découvre le quatuor de Stockhausen. Le compositeur allemand écrit sa partition pour quatre musiciens et quatre hélicoptères en 1995. Sous cette musique qui les mouline, les assomme ou les souffle, les danseurs évoluent. Projetées sur le sol, les vidéos de Holger Förterer les exposent aux rotations de lumière. Dans cet espace entre le ciel et la terre, l’humanité semble résister, comme écrasée mais toujours déployée. La magie du dernier mouvement ouvre alors un silence providentiel à la nouvelle création du chorégraphe. Un peu sonnés par Helikopter et fascinés par la beauté de son épure, vous serez prêts pour découvrir ce dernier opus d’Angelin Preljocaj.
LA PRESSE EN PARLE
« .. les sonorités percutantes de l’une des plus belles partitions du 20e siècle signée du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen. Interprétée par le Quatuor Arditi, cette pièce coup de poing, HELIKOPTER, a inspiré au chorégraphe une oeuvre fondamentale. Avec six danseurs, dans des rythmes effrénés, elle est à la fois violence et silence, à l’image de la société d’aujourd’hui. »
Le Journal du Dimanche, 07 janvier 2013
« Avec une précision époustouflante, une vitesse foudroyante parfois, vertigineuse comme les rotations qu’ils s’imposent,
avec une constance dans l’ampleur du mouvement, toujours écrasé mais toujours déployé, ils dansent.»
Sceneweb, 2018
« … HELIKOPTER, où Angelin Preljocaj affronte la musique de Karlheinz Stockhausen, Helikopter-quartet’, une partition composée des vrombissements de quatre engins zébrés de violons stridents. Ce mariage se révèle d’une beauté impérieuse, exigeant de la danse qu’elle relève le nez, hausse le plafond pour ne pas être pulvérisée. Dans un puit de lumière et les projections au sol du plasticien allemand Holger Förterer, qui la saisissent dans un filet de signes, elle se défend avec une vigueur tranchante. »
Le Monde, 13 mars 2001