Seize mains, bras, pieds et jambes défient le noir pour aller vers la lumière.
Une partition graphique d’une précision extrême, inspirée de l’univers de Pierre Soulages.
Vous pensiez, peut-être, que l’œuvre de Pierre Soulages et le fameux « outrenoir » de ses tableaux monumentaux étaient une affaire obscure ? Laissez-vous éblouir par la chair, la danse et la vie qui surgissent de la nuit des temps, dans Les yeux fermés de Mickaël Le Mer ! C’est au Musée Soulages à Rodez que le chorégraphe a pu faire cette expérience bouleversante : « Quand on circule face à ces tableaux, ce n’est plus le noir qui parle, mais la lumière ! » Le message a quelque chose de réconfortant, presque mystique. Évoquant d’abord des automates ou mannequins, les huit danseurs surgissent lentement du noir, trament les fils de lumière qui traversent l’espace et construisent un clair-obscur qui se transforme progressivement en champ lumineux intense. Une pièce optimiste et pleine d’espérance, où les lumières ont été conçues en amont de la partition chorégraphique, qui s’y intègre avec une précision extrême.
Mickaël Le Mer s’illustre d’abord en tant qu’interprète au sein du collectif hip hop S’Poart. Créant ses propres pièces depuis 2007, il donne à la danse urbaine des touches de sensualité et de sensibilité poétique. Ses univers s’inventent à partir d’une grande maîtrise de l’espace et d’une écriture chorégraphique à la beauté graphique.
LA PRESSE EN PARLE
« Les yeux fermés…, superbe opus de Mickaël Le Mer a soulevé les foules. »
Le Monde