Sur une commande du Musée d’Orsay à Paris, Angelin Preljocaj crée en 1987 une chorégraphie pour un court-métrage Les Raboteurs, d’après le tableau de Gustave Caillebotte Les Raboteurs de parquet.

Plus de 30 ans plus tard, à l’occasion d’une grande rétrospective Caillebotte au même Musée d’Orsay en 2024, il est à nouveau sollicité pour créer une nouvelle pièce à partir d’un autre tableau du peintre. Il choisit, pour explorer l’intimité d’un moment singulier, le tableau Homme au bain, qui ramène chacun d’entre nous à la préoccupation quotidienne du corps et questionne la frontière entre l’intime et l’extime.
Pour la quatrième édition du Festival international de danse de Tirana, il décide de créer le pendant féminin de ce projet Femmes au bain à partir de certaines peintures de Edgar Degas qui l’ont particulièrement marqué lors de son exploration au Musée d’Orsay.
L’idée est alors de créer deux miniatures chorégraphiques qui se font face, se regardent en miroir et interrogent le genre et l’intime.