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Une exploration des mythes fondateurs qui forment notre imaginaire. Les allégories de Zeus, du Minotaure, d’Icare, et même de Roland Barthes questionnent l’histoire de l’humanité et font résonner l’actualité, sur une musique symphonique de l’ex-Daft Punk Thomas Bangalter.
Pour ce projet, Angelin Preljocaj réunit dix danseurs du Ballet Preljocaj et dix du Ballet de l’Opéra National de Bordeaux. Une collaboration amorcée en 2018 dans le cadre d’un partenariat entre les deux compagnies, qui a déjà donné lieu à la création de Ghost en 2018 autour de Marius Petipa et à des reprises de pièces comme Blanche Neige, La Stravaganza et Un trait d’union par le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux.
Avec Mythologies, il explore nos rituels contemporains et les mythes fondateurs qui forment notre imaginaire collectif. À la manière des impressionnistes, il souhaite évoquer ce qui se love dans les replis de nos existences, au travers de nos idéaux et nos croyances ; Venant ainsi faire dialoguer les mythologies antiques avec celles de notre temps.
Au-delà des contes et récits légendaires qu’il aime chorégraphier, les mythes et la mythologie, sont des sources d’inspiration que l’on trouve très tôt dans les créations d’Angelin Preljocaj. À nos héros (1986) raillait une gestuelle totalitaire et la foi en une mythologie politique ; Hallali Romée (1987) voyait dans la « pucelle dʼOrléans » une héroïne peu orthodoxe ; Annonciation (1995) incarnait l’acte concepteur d’une religion ; Eldorado (2007) traitait de lʼatmosphère mystique et chargée dʼironie de la musique de Stockhausen comme un rituel privé de dieu ; Suivront mille ans de calme (2010) d’après l’Apocalypse selon St Jean, cherchait déjà à dévoiler entre les lignes ce que cachent nos rituels d’aujourd’hui. Enfin La Fresque (2016) nous emmenait sur les traces de figures ancestrales, guerrières et tribales.
« La danse, art de lʼindicible par excellence, nʼest-elle pas la plus à même de mettre à nu nos peurs, nos angoisses, et nos espoirs ? Elle stigmatise nos rituels, révèle lʼincongruité de nos postures quʼelles soient dʼordre social, religieuses ou païennes. »
LA PRESSE EN PARLE
« Scènes et tableaux se succèdent dans un kaléidoscope d’histoires et d’images spectaculaires, servies par vingt danseurs virtuoses Quant à la partition, elle est digne d’un John Williams, le compositeur de Star Wars. De quoi en prendre plein les yeux et les oreilles, et se laisser emporter par cette épopée qui plonge dans l’histoire de l’humanité. »
Le Parisien
« Fabuleuses Mythologies…
Une suite de tableaux magnifiée par les lumières en clair-obscur d’Éric Soyer,
un reflet de notre société et un éclatant spectacle de troupe. »
Madame Figaro
« Vingt tableaux pour un ambitieux voyage dans l’imaginaire. Envoûtant. »
Télérama