« Aussi loin que remonte ma mémoire, les Noces ont toujours sonné pour moi comme une étrange tragédie : tradition des Balkans ou regard d'un enfant fantasque, je savais qu'autour de la mariée, toujours absente des convivialités, le mystère s'épaissirait à mesure que les demoiselles d'honneur s'occuperaient d'en faire cette monnaie d'échange qui passera d'une famille à une autre, et puis, qu'elle apparaîtrait au moment ultime, lorsque toutes les consciences embuées par une journée de douce ivresse, se tourneraient vers elle pour ne plus ignorer ce pressentiment du drame dont elle était le reflet voilé.
Alors s'offrant comme une forme renversée d'un rituel funèbre, elle verserait les larmes en s'avançant vers le rapt consenti. »
LA PRESSE EN PARLE
« Preljocaj s’attaque à son tour à la géniale partition de Stravinsky et signe un chef d’œuvre. »
Le Monde
« Les enchaînements de pas compliqués, rapides, qui déferlent à l’impromptu, sont époustouflants. »
Le Devoir
« Humour, tendresse et violence scandent cette guerre des sexes où chacun épouse une gestuelle sans concession, dense, prenante et enchanteresse. Ovation garantie. »
Le courrier de Genève
« L’ordre et le chaos se succèdent dans leurs affrontements, où des poupées de chiffon, dans la candeur des voiles, symbolisent la barbarie des épousailles. »
L’Express