Énergie, temps, espace, vitesse… Gravité explore et déjoue la pesanteur, repousse les limites du corps dans un jeu d’équilibriste entre tension et jaillissement, immobilité et fragilité.
Invisible, impalpable, immanente, la gravité offre à Angelin Preljocaj un nouvel espace d’écriture et d’expérimentation de formes jusqu’alors imprévisibles. Il embarque dans ces chemins inconnus vers la légèreté douze danseurs prêts à relever le défi avec une fougue contagieuse qui libère les corps, les déleste de leur poids, les affranchit de toutes contraintes… jusqu’au final en apothéose sur le Boléro de Ravel. Auparavant, ils auront traversé, littéralement, chaque note du canevas musical tissé par le chorégraphe : Bach, Xenakis, Chostakovitch, Daft Punk, Philip Glass et 79D. Un entrelacs précieux pour une performance à la mécanique horlogère où la gestuelle, à la fois académique et abstraite, physique et organique, déploie une poésie dénuée de tout artifice.
Figure de proue de la scène contemporaine depuis la création de sa compagnie en 1985, Angelin Preljocaj a chorégraphié près de 60 pièces et s’associe régulièrement à d’autres artistes : musiciens, designers, créateurs de mode, dessinateurs... Il alterne des projets abstraits et radicaux avec des ballets narratifs tels que Blanche Neige ou Le Lac des cygnes. Il réalise aussi des films et a récemment été élu à l’Académie des Beaux-Arts.
LA PRESSE EN PARLE
« Le chorégraphe star de la scène française s’est débarrassé des excès de scénographie pour retrouver le mouvement à l’état pur avec Gravité. Une succession de vignettes dansées (…) magnifiquement servies par une troupe au diapason de l’inspiration d’Angelin Preljocaj. La variété des choix musicaux, de Bach à Daft Punk, enchante : lorsque le créateur rencontre la partition tout en percussions de Iannis Xenakis, le plaisir redouble. Les seules lumières d’Eric Soyer suffisent à habiller la scène. (…) En cherchant à défier la pesanteur, Angelin Preljocaj retrouve une certaine légèreté. La salle, debout, lui fera un juste triomphe. »
Les Échos
« Avec Gravité, Angelin Preljocaj signe une de ses plus belles chorégraphies. (…) Preljocaj est un maître. (…) Sublime. »
Tribune de Lyon