Dans une procession de corps magistrale, Angelin Preljocaj révèle la mosaïque des sentiments liés à la perte d’un être cher. D’un geste sensible et vibrant, il fait du requiem une célébration de la vie.
Comment parler la langue muette du deuil ? La nouvelle création d’Angelin Preljocaj en donne une réponse chorégraphique qui fait déjà date. Ce ballet tribal, d’une sensibilité à fleur de peau, développe les élans intérieurs qui nous traversent à l’aune d’une perte. Il y a bien sûr la tristesse, la douleur et l’anéantissement. Mais aussi la joie du souvenir et cette sensation merveilleuse qui surgit et qui nous est donnée à vivre comme quelque chose d’extraordinaire ; celle du miracle d’exister. Portés par une texture musicale moderne, les danseurs s’élancent dans un cortège palpitant. S’appropriant les codes traditionnels du genre pour mieux les réinventer, ils libèrent une énergie collective, pleine de vitalité. C’est alors toute notre humanité qui prend corps, sous nos yeux, dans ce rituel de mémoire saisissant.
LA PRESSE EN PARLE
« Entre ritualisation et théâtralité, Preljocaj, réussit un grand et très beau ballet pour dix-neuf interprètes avec des dénivellations chorégraphiques et musicales qui ne nous lâchent pas en route. »
Le Monde
« Danse puissante, lumière spectrale, bande-son alternant messes de mort, metal et… discours de Gilles Deleuze, la nouvelle création du chorégraphe explore le trépas dans un spectacle total et hypnotique. »
Télérama
« Une œuvre qui conjugue l’intime et le spectaculaire. À voir. Vraiment. »
La Figaro magazine
« Rarement individuelles, très directement figurées par la chute des corps et leur inertie,
les morts de Requiem(s) forment une pièce sombre et révoltée, énergique et paradoxalement vitale »
Zébuline