Minimaliste, délicate, un tissage chorégraphique d’une grande finesse poétique, pour une intense expérience sur des électrobeats iraniens particulièrement sophistiqués. Une danse hypnotique, inspirée du mythique festival de Persépolis.
Le point de départ de cette pièce est le souvenir du Festival des arts de Shiraz, lieu de rencontre entre les artistes avant-gardistes du monde entier et la culture perse, qui a fait vibrer le sud de l’Iran, de 1967 à 1977. Avec ses sept danseurs, Armin Hokmi réinvente cet espace ouvert à la création et compose une chorégraphie magnétique où les corps dessinent de subtils gestes en perpétuelle mutation. Une main devant le visage, une ondulation du bassin, un alignement qui se fragmente : chaque mouvement convoque un héritage ancestral tout en s’inscrivant dans une écriture contemporaine. Dans un cadre architectural merveilleux, la danse se transforme au fil des éclairages, évoquant le passage du temps. Et nous voici immergés dans un flot continu, tout en nuances, qui célèbre la création et la joie qu’elle procure.
LA PRESSE EN PARLE
« Un vrai travail d’orfèvre de l’espace fait de cette création un bijou chorégraphique.»
Dansercanalhistorique, 02 juillet 2024
« Souvenir sensible plutôt que regret amer, Shiraz se reçoit avec beaucoup de générosité et de sincérité dans un flot continu dont il est difficile de s’extirper.»
L’œil d’Olivier, 03 juillet 2024
« Shiraz est une pièce hypnotique, exécutée à la perfection. Elle s’inscrit dans la lignée des œuvres qui explorent les mouvements traditionnels avec obsession et talent. »
Cult.news, 04 juillet 2024