Dans le cadre du cycle "Regards vers le Liban".
Deux propositions mettant à l'honneur l'effervescence artistique du Liban, pays invité par la Biennale d'Aix.
Mêlant danse, récit et création sonore, la chorégraphe libanaise nous emmène au pouls du monde comme de ses propres tensions. Une performance poreuse aux rêves et aux tourments.
Au Liban, l’expression « devenir crocodile » signifie ne plus rien ressentir. De cet animal ancestral, Danya Hammoud retient la rugosité de la peau et l’énergie condensée, murie d’immobilité et déployée avec précision. Sur un « plateau nu », elle revisite ainsi son histoire, celle de son pays mais aussi des soubresauts de nos sociétés. Son corps alerte esquisse des mouvements initiés par le bassin et se glisse dans des postures hybrides. Il accompagne sa voix qui nous raconte des souvenirs et des cauchemars, à recevoir comme les indices d’une grande carte collective qui décrirait l’état de notre monde actuel. La composition sonore, modelée en direct par David Oppetit, participe à la construction de cette chimère, entre rêve et réalité.
DANS LE CADRE DU CYCLE
REGARDS VERS LE LIBAN
LA PRESSE EN PARLE
« Danya Hammoud nourrit un propos très riche, qui n’est pas que corporel. Sa présence est magnétique. Elle fait se souvenir qu’elle fut aussi comédienne de théâtre à l’origine. Et la voici écrivaine, égrenant un texte fantastique, de sa propre plume. »
Toute la culture
« Métamorphose kafkaïenne ou état de grâce, Devenir Crocodile offre des passages qui subjuguent, lorsque l’énonciation accompagne le mouvement menu mais poétique.»
Magma.fr