Inspiré des récits mythologiques autour du déluge, Storm met les corps des danseurs du Ballet de l’Opéra Grand Avignon sous tension dans une chorégraphie tempétueuse. 

De caresses en secousses, de brises en rafales, la pièce d’Emilio Calcagno n’épargne rien aux danseurs pris au piège de lourds ventilateurs. De ceux qui soufflent le froid et le chaud dans de vastes entrepôts… Il leur revient de garder l’équilibre, de contrer les forces puissantes du vent, de s’amarrer les uns les autres, dans une série de tableaux en duo, quatuor ou ensemble, confrontant sauts et pointes à une grammaire contemporaine. Emilio Calcagno s’amuse à jouer des codes et même à invoquer « d’un clin d’œil appuyé, le fantôme de Pina Bausch ». Il impose son style dans cette pièce où l’engagement physique des interprètes est total, soutenus par la création musicale originale de Mathieu Rosso et Denis Guivarch.

Interprète chez Angelin Preljocaj puis responsable des activités pédagogiques et des projets européens, Emilio Calcagno s’est ensuite consacré à ses propres chorégraphies : Peau d’âne, Les petites histoires de…, Pinocchio avant de prendre la direction du Ballet de l’Opéra Grand Avignon pour lequel il a créé Storm et D’un matin de printemps.  

Dates
lundi
6 mai 2024 à 20h00
mardi
7 mai 2024 à 20h00
Lieu
Théâtre - Pavillon Noir
Durée
1h
Tarifs
De 10 € à 25 €

Distribution / Crédits

Création 2021
Pièce pour 14 danseurs
Chorégraphie Emilio Calcagno
Création musicale originale Mathieu Rosso et Denis Guivarch
Décors et lumières Hugo Oudin
Costumes Atelier de l'Opéra Grand Avignon
Directeur de la danse Emilio Calcagno
Maîtresse de ballet Brigitte Prato
Régisseur de ballet Michel Soro
Interprètes Lucie-Mei Chuzel, Béryl De Saint-Sauveur Aurélie Garros, Hanae Kunimoto Tabatha Longdoz, Marion Moreul Sylvain Bouvier, Allan Geraud Joffray Gonzalez, Léo Khébizi Kyril Matantsau, Ari Soto
Apprentis Sofia Borgo, Rowan Schratzberger
Crédits photographiques Studio Delestrade / Avignon

LA PRESSE EN PARLE

 

« Jouant des codes, invoquant d’un clin d’œil appuyé, le fantôme de Pina Bausch, Emilio Calcagno s’amuse à conjuguer pas chassés, sauts, pointes, danses furieuses et transes. De la Rave party à l’évocation du Lac des Cygnes, il multiplie les références en décale l’essence pour servir son propos.
De la femme violentée à celle qui prend sa revanche, des galants hommes aux brutes assoiffées de chair, il déploie toute une palette grammaticale qui demande de la part des danseurs un engagement physique de tous les instants. »
L’œil d’Olivier