La chorégraphe montréalaise entraine ses danseurs dans un véritable tour de force physique, à la précision métronomique. Une fascinante montée en puissance de son esthétique percussive.

Dans Les Jolies choses, Catherine Gaudet va à l'essentiel: le mouvement. Minimaliste, synchronisé, pulsif, combiné à un déploiement sonore à haut volume. Un son tonitruant, source de tension entre les corps rudement mis à l'épreuve, semblables à « des chevaux de course » prêts à tout donner pour maintenir la cohésion, garder le rythme et tenir le cap vers une jouissance cathartique. Vers un jaillissement d'animalité et de sensualité qui nous laisse K.O. debout, médusés par l'exploit et, au-delà, par l'infinité de nuances quasi imperceptibles. Hypnotique, la pièce emprisonne les danseurs par sa mécanique bien huilée tout en les invitant à se libérer des contra in tes imposées: une prouesse !


Depuis Grosse fatigue en 2005, primée au Arhus International Choreography Cornpetition (Danemark), Catherine Gaudet affirme une écriture du mouvement à la fois brute et précise où se mêle théâtralité, sens de l'absurde et humour noir. En 2019 elle fonde sa compagnie à Montréal où toutes ses œuvres sont produites avant d'être programmées à l'international (Danemark, France, Belgique, Allemagne, USA).

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Dates
jeudi
5 octobre 2023 à 20h00
Lieu
Théâtre - Pavillon Noir
Tarifs
De 10€ à 25€
Durée
55 minutes

Distribution / Crédits

Chorégraphie Catherine Gaudet
Interprètes Francis Ducharme, Caroline Gravel, Leïla Mailly, Scott McCabe, James Phillips
Musique Antoine Berthiaume
Aide à la dramaturgie et direction des répétitions Sophie Michaud
Éclairages Hugo Dalphond
Costumes Marilène Bastien
Production Compagnie Catherine Gaudet
Coproduction Festival TransAmériques, Agora de la danse, Centre Chorégraphique National de Caen, Réseau CanDance (Toronto), Centre national des Arts (Ottawa), Harbourfront Center (Toronto), DLD-Daniel Léveillé Danse
Résidence de création DLD - Daniel Léveillé Danse, Agora de la danse
Développement DLD - Daniel Léveillé Danse
Crédits photographiques Mathieu Doyon