Avec CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques
Deux compagnies suisses interrogent le point de vue du spectateur, entre voyeurisme et contemplation...
Resterez-vous à contempler les danseuses et danseurs ou viendrez-vous les observer entre les fentes de ce dispositif scénique stupéfiant ? A vous de voir ! Mire interroge notre rapport au corps, jouant avec les différentes facettes de notre regard.
Cette pièce phare de Jasmine Morand est une véritable expérience pour le spectateur ! Au centre ; une structure circulaire qui évoque un zootrope, cet objet précurseur du cinéma qui, en tournant, donne l’illusion du mouvement. A l’intérieur ; douze danseuses et danseurs aux ondulations kaléidoscopiques fascinantes. De la contemplation au voyeurisme, de la beauté à la trivialité, MIRE joue de notre curiosité érotique et ajuste la focale sur notre perception des corps. Qu’ils soient abstraits et magnifiés ou bruts et sans artifice, ils s’offrent à nous, harmonieusement, dans cette installation chorégraphique aussi splendide que troublante.
Nudité intégrale des danseurs pendant toute la durée du spectacle. Jauge limitée.
LA PRESSE EN PARLE
« Pièce phare qui marque un tournant dans la compagnie créée par Jasmine Morand il y a une dizaine d’années, MIRE [est un] must see qui interroge notre rapport au corps et livre une autre manière de voir. »
Le Courrier
« Danse, esthétique, voir, mouvement… La performance chorégraphique MIRE s’empare des notions pour mieux les transformer en expérience sensible. »
Paris Art
« C’est fascinant. Très beau. Les corps se recroquevillent, se déplient. Puis la complexité des gestes augmente, l’unisson disparaît pour laisser place à des symétries évoluant tout au long du spectacle. Il y a des caresses bien sûr, mais esquissées, jamais directes ni univoques. Jasmine Morand parle de sublimation des corps. C’est ça. »
La Liberté